Vous vous apprêtez à déposer une demande de crédit immobilier ? Sachez que les banques carburent à la confiance : elles veulent s’assurer que vous rembourserez votre prêt sans accroc. C’est pourquoi elles ont toutes en tête un « profil idéal d’emprunteur » qui coche toutes les cases en termes de garanties. Quels sont les critères qui composent ce portrait-robot de l’acheteur immobilier parfait ?
La stabilité professionnelle
Les banques regardent de près la situation professionnelle du candidat à l’emprunt. Sans surprise, en matière d’emploi, la stabilité est privilégiée : un CDI adossé à de l’ancienneté est un gage de sécurité important, tout comme un statut de fonctionnaire. C’est d’autant plus rassurant pour les banques que le crédit immobilier est un emprunt à long terme, qui s’étend sur une moyenne de 20 ou 25 ans, et qui nécessite de pouvoir compter sur des revenus réguliers. Heureusement, les autres statuts ne sont pas exclus du crédit. Si vous êtes en CDD, intérimaire ou indépendant, il faudra toutefois présenter un dossier solide : bilans financiers, revenus stables sur plusieurs années, etc. Dans le cas d’un couple, le fait que l’un des conjoints soit en CDI peut grandement faciliter l’accès à l’emprunt.
Un taux d’endettement limité
Le taux d’endettement représente la part des revenus mensuels de l’emprunteur consacrée au remboursement du crédit immobilier. Il permet d’évaluer la solvabilité du souscripteur. Par convention, les banques considèrent qu’un profil avec un taux d’endettement supérieur à 33 % (soit un tiers des revenus mensuels) n’est pas viable. Par conséquent, plus ce taux est bas, c’est-à-dire moins le crédit pèse sur vos finances mensuelles, plus vous avez de chances d’obtenir une réponse positive.
Une gestion responsable des finances
Les banques sont également sensibles à la façon dont l’emprunteur gère ses finances au quotidien. Elles scrutent les relevés de compte (des six derniers mois, en règle générale) pour y trouver d’éventuelles anomalies. À ce titre, une gestion « responsable » suppose l’absence de crédits renouvelables, de découverts bancaires et d’achats impulsifs trop fréquents. De plus, un effort d’épargne régulier, même limité à quelques dizaines d’euros, est un bon point pour les établissements bancaires. L’idée est donc d’envoyer un maximum de messages positifs quant à la gestion de vos finances.
Un apport personnel à injecter dans le crédit immobilier
Enfin, l’emprunteur idéal, aux yeux des banques, dispose d’un pécule soigneusement mis de côté au fil du temps et destiné à être injecté dans le crédit immobilier. C’est l’apport personnel, et par convention, il est fixé à 10 % (au moins) du montant demandé pour acheter un bien immobilier.